la piste de Mamfe
La route ressemble de plus en plus à une piste …j’avais décidé de faire des étapes plus courtes et de m’arrêter à Ikom , dernière ville du Nigéria. Mais que faire dans un bled pareil ?
La frontière n’est qu’à une demie heure, j’y vais.
Passage facilité par le retour au français qui me permet de discuter BD avec le chef de poste qui était fan de La Patrouille
La piste est parfois très défoncée , des ornières d’un mètre creusée par les camions à la saison de pluies, je les passe très lentement pour ne pas accrocher mes grosses valoches et me retrouver par terre . La journée s’avance puis la crève revient et pour corser le tout un gros orage tropical vient transformer la piste en patinoire .
A chaque gamelle, j’attends que quelqu’un passe pour m’aider à relever, je finis par me vautrer en plein milieu d’un village où je demande s’il n’y a pas moyen d’y faire étape .
Je me retrouve dans une petite case humide pour une épouvantable nuit où j’essaye d’aider mon organisme à combattre cette crève qui ne demande qu’à s’y installer défnitivement.
Le lendemain, je repars péniblement bien décidé à m’arrêter à Mamfe qui n’est qu’ à quinze bornes et aller voir un docteur. Ils étaient tous très gentils à l’hôpital très joli de la ville…
J’y serais bien resté me reposer une nuit mais on m’a laissé repartir avec des kilos de médocs
Pour soigner ma malaria toute neuve, alors je me suis cherché un hôtel pour enfin dormir .
La route ressemble de plus en plus à une piste …j’avais décidé de faire des étapes plus courtes et de m’arrêter à Ikom , dernière ville du Nigéria. Mais que faire dans un bled pareil ?
La frontière n’est qu’à une demie heure, j’y vais.
Passage facilité par le retour au français qui me permet de discuter BD avec le chef de poste qui était fan de
La Patrouille
des Castors !
La piste est parfois très défoncée , des ornières d’un mètre creusée par les camions à la saison de pluies, je les passe très lentement pour ne pas accrocher mes grosses valoches et me retrouver par terre . La journée s’avance puis la crève revient et pour corser le tout un gros orage tropical vient transformer la piste en patinoire .
A chaque gamelle, j’attends que quelqu’un passe pour m’aider à relever, je finis par me vautrer en plein milieu d’un village où je demande s’il n’y a pas moyen d’y faire étape .
Je me retrouve dans une petite case humide pour une épouvantable nuit où j’essaye d’aider mon organisme à combattre cette crève qui ne demande qu’à s’y installer défnitivement.
Le lendemain, je repars péniblement bien décidé à m’arrêter à Mamfe qui n’est qu’ à quinze bornes et aller voir un docteur. Ils étaient tous très gentils à l’hôpital très joli de la ville…
J’y serais bien resté me reposer une nuit mais on m’a laissé repartir avec des kilos de médocs
Pour soigner ma malaria toute neuve, alors je me suis cherché un hôtel pour enfin dormir .